Poligny – Maison de particulier

En cours de montage

Ouvrage achevé

La société actuelle apporte de plus en plus d’importance à l’écologie et à la conservation de la terre. Très peu de domaines n’y échappent y compris les maisons individuelles.
Le bois est le seul matériau de construction naturellement renouvelable et surtout renouvelé.

C’est pourquoi l’ossature bois est une bonne alternative dans la construction. Nous pouvons y apercevoir plusieurs avantages :

Ecologique :

Le bois est le seul matériau dont toute utilisation permet de lutter contre le gaz à effet de serre, il limite les émissions de CO2 et combatte le réchauffement climatique.
Lorsque l’on compare l’énergie nécessaire à la production d’un kilo de divers matériaux, on constate que le bois est celui qui consomme le moins d’énergie par rapport aux autres matériaux usuels :

• Environ 4 fois moins que le béton,
• Environ 60 fois moins que l’acier,
• Environ 130 fois moins que l’aluminium…

Durable :

Le bois est l’un des plus vieux matériaux de construction comme l’attestent des structures en bois de tombeaux égyptiens vieux de 3 500 ans. Comme tout être vivant, les agents destructeurs du bois ont besoin d’eau, d’air et d’une température adéquate. Sans l’une de ces trois conditions, la dégradation est stoppée. Le recours à du bois sec lors de la construction est la première mesure de préservation du bois. En principe on peut utiliser du bois pour toute la construction d’une maison, y compris pour les pièces d’eau.
En fait, une préservation complète du bois commence dès sa conception.

Economique

Le bois permet une excellente maitrise des coûts de mise en œuvre. Ainsi il est possible d’économiser sur :

• Le terrain : la légèreté d’une structure bois peut permettre de construire sur un terrain en pente ou à faible portance.
• Les fondations : sa légèreté peut également permettre de réduire de façon notable les coûts de fondation.
• La construction bois permet des extensions et des surélévations sans surcoût particulier.
• L’isolation thermique : avec un surcoût éventuel de 10 à 15 % au moment de la réalisation, les coûts d’exploitation peuvent être abaissés de 50 %. Les qualités isolantes du bois et la structure multicouches d’un mur à ossature bois permettent d’atteindre des performances très élevées (12 fois plus isolant que le béton).
• Coût de transport réduit dû à son faible point en comparaison avec une maison en parpaing.
• Le besoin d’énergie est plus faible dans une maison à ossature bois, la sensation de confort s’obtient à une température plus basse, ce qui entraîne une économie d’énergie conséquente.

Rapide

La construction bois fait partie de ce que l’on appelle la filière sèche, ainsi la fabrication en atelier lui permet d’être à la fois précise, rapide et indépendante des intempéries.
La durée du chantier est considérablement réduite par rapport aux systèmes traditionnels.
Si l’on ajoute à cela la réduction des préparations, acheminements et autre gestion des déchets chantier, le temps est réduit de moitié en moyenne (3-5 mois) par rapport à la construction béton (8-10 mois).

Esthétique et confortable

Le bois est le seul matériau faisant appel au cinq sens, c’est une matière vivante chaleureuse, agréable au toucher et respirant. Par ses capacités hygroscopiques, il est un véritable régulateur d’humidité, favorisant ainsi une atmosphère intérieure saine.
L’isolation thermique est également un point fort pour le confort dû à sa faible inertie le bois régule la température de la maison et permet en hiver de réchauffer très rapidement une pièce dont les murs sont en bois.
Un mur ossature bois standard fini de 210 mm d’épaisseur a une capacité isolante de 20% supérieure à un mur maçonné isolé de 330 mm, soit un gain de surface habitable de l’ordre de 5 à 10 %.

Sécurisant

Si le bois est un combustible, il se comporte très bien face au feu, car il a une combustion lente due à sa contenance d’eau, elle se fait principalement en surface.

La RT 2012 est l’abréviation de la réglementation thermique 2012, découlant du Grenelle de l’environnement de 2009.

Elle a pour but de limiter la consommation d’énergie primaire des bâtiments neufs à un maximum de 50kWh/m²/an ceci est une moyenne, car elle varie selon les régions pour exemple :

• En Île de France celui-ci doit être inférieur à 60 kWh/m²/an
• Dans le Loiret il doit être inférieur à 65 kWh/m²/an.

Tout en ayant 3 objectifs de résultat :

• Besoin bioclimatique
• Consommation d’énergie primaire,
• Confort d’été

Il y a trois types d’exigences de résultat :

• L’indice Bbio : Cette exigence fixe une limite de besoin cumulé en énergie pour les composantes dépendant de la conception du bâti : chauffage, refroidissement et éclairage artificiel. Elle impose ainsi une optimisation du bâti indépendamment des systèmes énergétiques mis en œuvre. Le coefficient maximum du Bbio n’est pas fixe, il s’adapte à la typologie du bâtiment, de sa localisation géographique et de son altitude.
• L’indice Cep : C’est une exigence qui porte sur les consommations énergétiques conventionnelles en énergie primaire sur cinq usages :
  • Chauffage
  • Refroidissement
  • Eclairage
  • Production d’eau chaude sanitaire
  • Auxiliaire tel que des pompes et ventilateurs
  Une énergie primaire est une énergie qui est utilisée sans être transformée pour exemple les rayons du soleil pour l'éclairage d'une pièce.
  Cette condition impose, en plus de l'optimisation du bâti exprimé par le Bbio, le recours à des équipements énergétiques performant et à haut rendement.
  Tout comme le coefficient Bbio, l'indice Cep maximum s'adapte à la localisation géographique et a l'altitude.
• L’indice Tic : C’est la dernière de ces trois exigences qui ne concerne que les bâtiments dans lesquels il est possible d’assurer un bon niveau de confort d’été sans avoir à recourir à un système actif de refroidissement.